Notre objectif: Vous présenter, du 11 mars au 24 juin 2025, des «personnages»  ayant trop de talent pour échapper à votre plus vive attention. 

Exemples: Romaine,  accompagnée par  Pascal Rinaldi, dans un Hommage à Françoise Hardy mis en scène par Thierry Romanens.  Gem, jeunes frère et soeur en duo interprétant magnifiquement  leurs plus belles chansons. Pierre Alain et Cristou, unis en récital pour le meilleur. Martine de Freudenreich, fine plume et voix d’or, nous ouvre son coeur en chansons.  Zoé  convainc par ses interprétations personnelles de chansons françaises écrites par de grands auteurs. Jean-Luc Fornelli, poète génial qui vous fend la poire en ne se prenant que pour sa queue. Sam Isoard vous saisit par ses chansons, sa voix, son jeu  de guitare, sa personne. Fernanda, une voix solaire autant que tendre, un sourire espiègle, une présence envoûtante. Jean-Pierre Renggli et Philippe Berthoud revisitent à leur façon un Jacques Brel éternel. Roger Beer, toujours charismatique, entre rock et ballade française; Fête de l’Académie romande, remise des Prix littéraires de l’Académie romande et du Cercle des Rousseauistes aux lauréats; Au piano, Nicolas Comi, grand virtuose qu’on ne présente plus. Laura Ménoni, voix et présence exceptionnelles. Son succès foudroyant de l’an passé au P.M.H. méritait à lui seul de l’y réengager cette année. Jean-Louis Richerme, auteur-compositeur émérite et authentique interprète. D’une voix délicatement timbrée, il sait retenir sa fougue pour communiquer sa passion. Lou Mey, jeune autrice-compositrice-interprète vaudoise insolite, à la proue de l’air du temps. Soutenue par… Francis Cabrel.

Déroulement: À 20 heures, Pierre Alain entrera le premier sur scène pour un tour de chant de sa plume, sensible, réaliste, drôle, poétique, souvent autobiographique, renouvelé de semaine en semaine. En seconde partie, après l’entracte, l’invité de la soirée qui, nûment, vous emmènera dans son propre univers, en 45 minutes. 

Réservations et renseignements: 

Spectacle: Tél 022 786 41 71 ou par e-mail à christianne.capt@bluewin.ch

Repas: Tél 022 788 26 81 Beau-Site, restaurant attenant au P’tit Music’Hohl.

Portraits des artistes qui se livreront à vous de mardi en mardi, du 11 mars au 24 juin au P’tit Music’Hohl, 54 av. Louis-Casaï 1216 Genève. Bus 10, Floralies. 

MARDI 13 MAI 2025

Pierre Alain  /  Jean-Pierre Renggli Philippe Berthoud interprètent et chantent Brel

La passion de Jean-Pierre pour le Grand Jacques brûle et anime toujours son envie de chanter Brel. Il transmet les finesses et la force du Belge des Marquises avec émotion, enthousiasme et talent, mais à sa propre façon. Accompagné par l’excellent Philippe Berthoud à l’accordéon, Jean-Pierre Renggli interprète avec bonheur depuis février 2003 le répertoire de Jacques Brel. Ce duo sait partager avec le public la poésie de Brel et lui en faire ressentir toutes les nuances.

Après leur premier spectacle «Jean-Pierre Renggli chante Jacques Brel» qui a enchanté jeunes et moins jeunes pendant 5 ans, Jean-Pierre et Philippe osent un deuxième tour de chant: «Brel, encore…», puis un troisième spectacle «La Vie est Brel». Là aussi, le chevronné metteur en scène Gérard Demierre apporte tout son savoir et signe la collaboration artistique. Voici quarante-six ans que Jacques Brel nous a quittés. Peut-être a-t-il enfin cueilli l’inaccessible étoile? Les années passent, mais n’affectent nullement les mots du poète compositeur. On a besoin encore et encore de s’en souvenir, de mieux connaître les chansons de cet homme qui a chanté de ville en ville pendant quinze ans avant de choisir une autre vie, loin des scènes et du public, mais toujours proche des gens.Jean-Pierre et Philippe évoqueront aussi cette dernière période, différente. Emotion garantie!

MARDI 20 MAI 2025

Pierre Alain  / Roger Beer

Né en 1956 à Genève, de parents bernois et zurichois, Roger Beer fait toutes ses écoles à Genève, dans le quartier du Petit-Saconnex. Parfaitement bilingue, et se débrouillant en anglais et en espagnol, après sa maturité classique, Roger se rend à Zurich pour obtenir un diplôme d’ingénieur forestier à l’Ecole polytechnique fédérale de Zurich (EPFZ). Très vite intéressé à la musique, il sera d’entrée d’obédience rock: Led ZeppelinDeep PurpleBeatlesRolling Stones (il va encore à tous leurs concerts). Maxime Leforestier l’ouvrira toutefois à un style plus folk quand Roger quittera la guitare électrique et le groupe Pacific pour une guitare acoustique et des chansons plus douces. Entre-temps, il aura joué avec un orchestre de bal, utilisant alors son accordéon chromatique dont il a appris à se servir avec les accordéonistes de Carouge. Pendant son collège, il en jouait d’ailleurs dans un hôtel pour les touristes japonais et américains, ce qui lui avait laissé quelque argent de poche. C’est finalement à Zurich, pendant ses études et ses stages, qu’il a commencé à composer lui-même des chansons, notamment celles qu’il a enregistrées récemment… Elles parlent de son vécu, de ses aspirations, de lui, quoi! Après un premier échantillon de 6 chansons, Roger nous présente un vrai CD, concocté avec le guitariste du regretté Christophe (oui, celui d’Aline). Cet opus, publié en France, distribué aussi en Suisse sous le titre générique Vision d’Avenir, comporte 13 titres, dont plusieurs raviront toujours ses fans. Si le souriant ingénieur forestier s’occupe d’arbres et de forêts par amour de la nature autant que pour gagner sa vie (comme jeune retraité depuis peu!), nul n’a jamais pu l’empêcher de se voir remplacer Mick Jagger ou Jimmy Page dans ses rêves les plus intimes qu’il vous fera partager. Et s’ils se réalisaient…

Après quelques concerts avec deux guitaristes, l’artiste sera accompagné, ce soir, par son compère Vincent Kindler, l’homme aux nombreuses guitares, toutes fabriquées par lui-même. Vincent apporte une profondeur et une variété musicales qui conviennent parfaitement au style de Roger Beer. 

MARDI 27 MAI 2025

Fête de l’ Académie Romande 2025

L’Académie Romande, fondée par Pierre Alain et Claude Prélo en 2010, est une association sans but lucratif régie par des statuts et subsidiairement par les articles60 et suivants du Code civil suisse. Elle a pour objectif l’étude et la sauvegarde de la langue française telle que pratiquée en Suisse romande, ainsi que la défense et le développement de la culture qui lui est liée. Présidée maintenant par Pierre Alain, elle agit par ondes, journaux, congrès, concours, et spectacles comme ceux qui, par exemple, se déroulèrent en septembre 2018 et en 2023 à Montmartre, au Soleil de la Butte, cabaret où le public accueillit par une ovation nos artistes romands. En compagnie de membres de l’Académie romande, du Cercle des rousseauistes, de l’Alliance française de Genève et de l’Académie rhodanienne des Lettres, nous fûmes accueillis, le 11 octobre 2023 au Panthéon et le 12 à l’Institut de France (Académie française) dont Pierre Alain est consultant concernant le sens des helvétismes susceptibles de faire partie du Dictionnaire de l’Académie française. Enfin, en 2024, au Panthéon, c’est sous la Coupole que Pierre Alain fut chargé de remettre le «Prix Quiconque veut être libre» du Cercle des Rousseauistes à son lauréat français, M Jean-Paul Demarson, alors président de l’Association Rousseau à Montmorency.

Et ce mardi 27 mai, à Genève, c’est au P’tit Music’Hohl, lors de la Fête de l’Académie romande que seront remis aux lauréats présents les Prix littéraires de l’Académie romande et le Prix rousseauiste «Quiconque veut être libre». Y seront donc décernés nos Prix littéraires découlant exclusivement du choix des libraires de nos cantons romands -PAYOT, FNAC, INDÉPENDANTS.-. Le Prix «Quiconque veut être libre 2025» sera quant à lui décerné par le «Cercle des Rousseauistes» avec l’approbation de l’Académie Romande et le soutien de l’Alliance française de Genève. Rappelons que ce Prix symbolique honore, pour son oeuvre, un personnage attaché à la liberté et à la dignité humaine, dans l’esprit de Rousseau. Ce trophée fut décerné en premier à Rémy Hildebrand. Suivirent Jean-Claude Ameizen, Jean Ziegler, Aline Helg, Manon Shick, Nguyen Hoang Bao Viet, Marianne Sébastien, Jean Winiger, Matthieu Fournier, Jean-Paul Demarson. Cette rencontre artistique et festive sera l’occasion d’échanges entre créateurs, philosophes, artistes, auteurs, compositeurs, éditeurs, journalistes, libraires et… lecteurs. 

Le déroulé de la soirée sera agrémenté d’extraits des livres primés, dits ou commentés par leurs auteurs, de discours, de chansons, de musique classique dont la présence d’un jeune pianiste virtuose, Nicolas Comi, qui a déjà joué et brillé un peu partout. Aux Etats-Unis notamment.

Friandises, champagne et jus de fruits vous seront gracieusement servis…  

Claude Prélo

Pierre Alain

À l’âge de quatorze ans, Claude Prélo composait déjà. Entre passion et rébellion, ses chansons décrivaient avec poésie et réalisme la banlieue, les grandes amours, les rages de dents… Pacifiste convaincu, adolescent encore, il avait défilé «seul» dans Genève, portant une pancarte sur laquelle était inscrit  «Non à l’armement atomique sur sol helvétique»… En mai 68, Claude Prélo se retrouvait avec Pierre Alain dans l’hémicycle de la Sorbonne quand Dany le rouge, revenu clandestinement en France, allait contester le capital, les croquants, le système de consommation, prônant le penser, vivre et aimer librement…Claude vécut plusieurs années à Paris. Il se produisit au Théâtre des Capucines, face à l’Olympia…Hélas le décès de son père l’obligea, pour des raisons familiales, à faire d’incessants allers-retours Paris Genève. Genève où il eut l’idée de créer L’École de guitare et musique moderne qu’il dirige encore. Revers de la médaille, le succès de cette École l’éloigna toujours plus de la Ville Lumière, centre absolu de la chanson française dans les années 60. Si l’artiste consacra le plus clair de son temps à ce travail, il écrivit pour d’autres artistes. Par exemple pour Martine de Freudenreich qui interpréta plusieurs fois, à la télévision française, «Le Montillier», une très belle chanson de Claude Prélo. Bien des années plus tard, Claude retrouva à Genève Pierre Alain. Ensemble, les deux amis qui s’étaient connus à Paris à l’âge de 20 et 21 ans au Conservatoire de la chanson fondèrent l’Académie Romande dont ils vous parleront, ce soir, entre lectures, discours, sourires, souvenirs, avenir et, forcément, chansons… 

Si Pierre Alain ne porte pas de casquette sur cette photo, il en cache une flopée dans sa besace. Président de l’Académie romande et du Cercle des Rousseauistes,  Consultant au service de l’Académie française, Académicien rhodanien des Lettres, c’est l’écriture de ses chansons qui l’a nourri et logé: Disques d’or en Suisse, en France, au Japon, au Canada et, comme interprète, tournées avec Sylvie Vartan, Hugues Aufray, Carlos; premières parties avec Joe Dassin, John William, Tino Rossi…Il aurait pu se contenter de ça, si son amour de la littérature ne l’avait conduit à écrire des livres et à tisser des liens solides entre auteurs et lecteurs  dans le but de valoriser les plus fines plumes romandes en créant, avec Christianne Capt, les Prix de l’Académie romande et du Cercle des Rousseauistes.

Rémy Hildebrand

Nicolas Comi

Rémy Hildebrand,  né en 1944 à Neuchâtel, examine la vie et l’oeuvre de Jean-Jacques Rousseau dans sa quête humaine de vérité. Combien de livres, de conférences, de séminaires à l’Université de Genève, consacrés  au philosophe! Président du Comité européen Jean-Jacques Rousseau, Rémy est allé jusqu’à paver de bronze, à ses frais, les pas que Jean-Jacques faisait de l’Ile Rousseau à la Maison Rousseau… Premier lauréat du Prix Quiconque veut être libre, précédant Jean-Claude Ameisen, Jean  Ziegler, Aline Helg, Manon Schick, Nguyen Hoang Bao Viet, Marianne Sébastien, Jean Winiger, Matthieu Fournier, Jean-Paul Demarson, Rémy demeure notre rousseauiste de référence. 

Nicolas Comi est né à Genève en mars 2005. Totalement dévoué à la musique -classique ou simplement ressentie-, il joue du piano depuis l’âge de cinq ans. À  sept ans, il donne son premier concert et attire immédiatement l’attention en tant qu’enfant prodige. Depuis 2017, il a joué plusieurs concertos pour piano dans de célèbres salles de concert telles le Victoria Hall, le palais de l’Athénée, la grande salle du Conservatoire à Genève, mais aussi à Miami, avec Phil Collins notamment. Il a travaillé aux côtés du célèbre Orchestre de la Suisse Romande (OSR) et avec le chef d’orchestre Roberto Benzi. Lauréat de plusieurs concours comme, à Dusseldorf, le Concours International Robert Schuman,  le concours international Sanson François à Nice, c’est comme compositeur que maintenant le Cinéma a fait appel à lui…

MARDI 3 JUIN 2025

Pierre Alain  /  Laura Ménoni

Laura, de son nom de scène Menolausong, a toujours été entourée de musique. Dans sa famille, il y a des guitares, des pianos et des voix qui s’élèvent lors des repas de famille. Très jeune, elle commence à chanter, avec la sensation que la musique est son refuge. Dès l’adolescence, elle rejoint plusieurs groupes locaux, où elle fait ses armes, apprend à naviguer entre différentes influences musicales et forge son style. Chacun de ces projets lui permet d’explorer des facettes de sa voix, de tester des univers sonores variés, entre pop, rock, blues et même jazz. Au fil des années, Laura se fait con-naître dans la scène locale, enchaînant les concerts avec ses groupes divers et gagnant une solide réputation de chanteuse émotive, capable de captiver le public par l’intensité et la profondeur de son interprétation. Mais, dans son coeur, un fort désir de liberté artistique grandit. En 2024, Laura prend la décision qui changera sa carrière: elle se lance en chanteuse soliste et fait la rencontre de Pierre Alain et Christianne (Cristou) qui lui offrent la possibilité de se produire sur scène lors des Mardis de Pierre Alain au P’tit Music’Hohl. Ce spectacle fut une révélation pour la jeune artiste. Depuis son passage, Laura multiplie les performances, en se produisant dans des salles intimistes et des festivals où elle fait forte impression. Ce qui frappe chez Laura, au-delà de sa voix chaude et envoûtante, c’est sa capacité à faire naître une émotion chez ceux qui l’écoutent. Elle chante avec une telle sincérité qu’on sent dans chaque mot son propre vécu, ses ressentis profondément inscrits dans son être. Sur scène, sa présence est magnétique. 

MARDI 17 JUIN 2025

Pierre Alain  /  Jean-Louis Richerme

Toute sa vie, Jean-Louis RICHERME a baigné dans la musique. C’est à l’âge de 13 ans, en passant devant la vitrine d’un magasin de radios à La Ciotat, sa ville natale, qu’il s’est arrêté devant un magnétophone à bande et, qu’à partir de cet instant, l’idée de réaliser des enregistrements ne l’a jamais quitté. En 1974, c’est à son arrivée dans l’Ain, à quelques km de Genève, qu’il commence à chanter dans un orchestre et, très vite, il compose ses premières musiques dont l’une de film pour un skieur de l’extrême. Dans le même temps, il intègre une agence artistique à Paris et collabore pendant environ 20 ans avec l’O. N. U. à Genève, en temps que régisseur pour de nombreux spectacles de fin d’année.  La même année, il rencontre Pascal ZUGER, un jeune artiste suisse pour lequel il compose plusieurs titres. D’autres artistes suivront. En 1984, il signe son premier contrat d’artiste chez POLYDOR. En 1994, son parcours prend une autre direction, en tant que DJ, chanteur et producteur. En 2009, il retrouve Marc OLLIVIER, l’excellant artiste suisse, pour lequel il compose plusieurs chansons. En 2011, Alain MORISOD enregistre aussi un de ses titres «Simplement pour s’aimer» (Album Fiesta). En Décembre 2016, il rencontre Jocelyne Marie-France TEYPAZ, auteure et poète et c’est le début d’une grande collaboration. Il aime ses mots, elle aime ses mélodies et la magie opère. Ils créent ensemble de nombreux titres que Jean-Louis interprète et réalise dans son propre studio, et qui vont lui donner, à nouveau, l’envie de se produire sur scène. À ce jour, ils ont réalisé de nombreuses chansons en studio et c’est une partie de ces chansons que Jean-Louis RICHERME interprétera au P’TIT MUSIC HOHL de Genève, le 17 Juin prochain.

MARDI 24 JUIN 2025

Pierre Alain  /  Lou Mey

Projet auto-produit tournant autour de la pop électro à texte. Voilà en quelques mots ce qui décrirait le mieux Lou Mey. Malgré un cursus en spécialité musique dans ses études secondaires et des cours de chant à l’EJMA, c’est en autodidacte que l’artiste a appris à produire toute la musique qui accompagne ses textes aujourd’hui. Inspirée d’artistes comme Zaho de Sagazan, Billie Eilish ou encore Stromae, elle a osé sortir au grand jour les premiers textes et mélodies qui reposaient jusqu’alors dans son ordinateur. En décembre 2023, l’artiste a eu la chance de faire partie des neuf artistes sélectionnés pour le projet Emergences Musicales, créé par la Fondation Culturelle de Montreux en collaboration avec l’association Voix Du Sud. Elle a participé à une résidence d’écriture d’une semaine avec un concert à la clé au Palace de Caux, le tout encadré par le duo Aliose, et parrainé par Francis Cabrel. Totalement indépendante sur scène également, Lou Mey officie seule, accompagnée d’un clavier midi, d’un launchpad et de son ordinateur grâce auxquels elle espère vous faire éprouver de nouvelles sensations: celles du live. Sélectionnée pour faire partie des finalistes du tremplin «La lentille» du festival Voix de Fête à Genève, Lou Mey va nous présenter  un spectacle qui soulignera particulièrement son identité musicale et visuelle en optant pour un registre électro avec sa ferme intention de nous faire vibrer encore et encore sur ses nouveaux titres.